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Un projet de quartier

Le collectif de l’abreuvoir, créé en janvier 2021, réunit dans un premier temps les commerçants de la rue dans un but commun : le réaménagement de la rue de l’abreuvoir. À l’origine de cette démarche, un constat simple : cette rue n’est pas adaptée pour une circulation à double sens avec qui plus est des places de parking de chaque côté de la rue. Trop étroite, surencombrée par les voitures, grise, la qualité de vie n’y est pas optimale, que ce soit pour les riverains ou les commerçants.



Le 20 avril 2021, une première réunion a lieu avec la mairie au cours de laquelle le collectif propose une mise à sens unique de la rue. Les élus, sceptiques quant à l’efficacité d’une telle mesure face aux problèmes de circulation et d’attractivité de la rue, rejettent cette possibilité. Le collectif poursuit néanmoins ses réflexions et souhaite maintenir le dialogue avec les élus. Parallèlement, un premier sondage est effectué dans la rue dans le but de questionner les riverains sur leur adhésion ou non à un projet de transformation de la rue de l’abreuvoir. Le sondage reçoit 40 réponses et à titre d’exemple, il montre que 72,5 % des riverains seraient favorables à une piétonisation de la rue.

Une nouvelle rencontre a lieu le 10 décembre 2021, lors de laquelle les élus demandent aux commerçants de construire un projet plus abouti qui implique notamment les riverains. Celui-ci prend alors une autre tournure et les commerçants œuvrent pour que les habitants puissent s’impliquer à part entière dans les réflexions du collectif.

Dans cette optique, des permanences sont mises en place durant tout le mois de janvier ; il s’agit de temps d’échange durant lesquels les riverains peuvent faire part de leurs questions, propositions ou revendications vis-à-vis du projet. Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de construire un dialogue pérenne entre commerçants et riverains. Il en ressort notamment que ces derniers sont d’accord sur un point : il faut repenser la rue de l’abreuvoir.

© Maria Fernandes

En collaboration avec un architecte et un paysagiste, les membres du collectif se mettent à étudier plusieurs scénarios qui pourraient aller dans ce sens. Végétaliser, piétoniser, apaiser la circulation, créer une nouvelle dynamique de quartier, telles sont les pistes envisagées pour construire un projet cohérent qui fédère tous les acteurs de la rue de l’abreuvoir et de ses alentours. Faire de la rue de l’abreuvoir une rue verte, dynamique, familiale et avenante ; ce sont aujourd’hui les ambitions du collectif de l’abreuvoir.

La maitrise des nuisances sonores doit également faire partie intégrante du projet. Dans ce cadre, le collectif propose notamment d’encadrer la mise en place de terrasse par une charte qui devra être validée par les riverains et les élus. Celle-ci proposera notamment la fermeture anticipée des terrasses à 23h et la mise en place d’agents de sécurité pour s’assurer que tout se déroule selon les engagements des commerçants.

Si le projet est approuvé par toutes les parties prenantes (riverains, commerçants, élus, etc.), le collectif souhaiterait mettre en place une expérimentation dès l’été 2022, qui consisterait à fermer la rue pour organiser des événements ponctuels (marché, bourse aux disques, friperie, etc.) à raison d’un ou deux jours par semaine. Le cas échéant, un calendrier précis sera disponible via ce site dans les prochaines semaines.

Le collectif a rendez-vous avec les élus le lundi 21 février pour présenter les avancées du projet. Nous vous tiendrons bien-sûr informés !


Végétaliser

Apporter du vert dans cette rue très minérale, créer une continuité écologique avec la place du foin et le Square Allende.

Apaiser

Sécuriser et fluidifier une circulation qui est actuellement dangereuse et peu pratique dans la rue – Encadrer la vie nocturne pour assurer la tranquillité des riverains

Valoriser

Rendre la rue réellement attractive – Proposer de l’événementiel régulier – Renforcer l’identité du quartier place du foin / abreuvoir / manufacture – intégrer une dimension artistique en sollicitant la vie culturelle déjà existante (CEEAC – HEAR)